Olivier77 écrit:
Sur la base de la réglementation de l’Espace unique de paiement en euros (SEPA), tout compte SEPA–national et transfrontalier–doit être accepté pour les virements et prélèvements bancaires, ainsi que les prélèvements automatiques.
C'est opposable aux banques, pas aux organismes et établissements commerciaux par exemple.
Mes banques ont l'obligations d'appliquer ces mesures et ne peuvent pas interdire à leur client de faire un virement vers un IBAN SEPA (après avoir vérifié que le client est éligible à le faire seul).
Le problème c'est que certains font un amalgame entre ce qui est imposé aux banques et ce qui est imposé aux organismes tireurs / payeurs.
J'avais pris les renseignements à l'époque, et il n'est effectivement nullement fait mention que les payeurs/tireurs doivent accepter tous les IBAN, il est fait mention que les établissements financiers en lien avec payeurs/tireurs doivent accepter les IBAN SEPA et traiter les ordres selon le mécanisme SEPA.
Pour la discrimination à l'IBAN ça reste cohérent, rien n'interdit au bénéficiaire/tiré d'avoir un compte sur lequel les fonds arrivent, libre à lui de transférer ces fonds ailleurs, sauf opposition judiciaire, la banque ne refusera pas l'ordre dès que le compte est suffisamment approvisionné.
Comme précisé, Orange n'aime pas Nickel, Carrefour Banque est aussi entrain d'arriver sur des "listes noires" car ce sont des comptes moins "réguliers" pour ces organismes, ils peuvent donc imposer un DG ou refuser l'IBAN, aucune législation n'impose à Orange par exemple d'accepter un IBAN N26 ou un IBAN Nickel.
La DDPP confirmait d'ailleurs qu'au principe de lutte contre la fraude, un organisme est en droit de refuser un IBAN qui ne correspond pas à l'adresse postale du client / bénéficiaire, cela est totalement légitime.